Dix heures de sommeil. Voila une paye que ca ne m'était pas arrivé. Il fallait au moins ca pour mes deux premières vraies journées à Phnom Penh. Et quelles journées !
Après un p'tit déj' au Psah Cha (le vieux marché) composé d'une salade de soja, de brochettes de poulet et de clémentines, direction le marché russe comme on l'appelle ici (Psah Toul Tom Poung), en fait une succession d'échoppes sans grand intérèt genre souk de Fes ou de Marrakech où les copies d'antiquités rivalisent avec les fausse montres, les faux cd, les copies de chaussures de sport et la vraie soie. Toujours pas de calecons à l'horizon mais maintenant je sais qu'il me suffit d'acheter 1m50 de soie cambodgienne pour 3.5$, d'apporter un modèle et de rajouter 3$ pour le tailleur. J'avais vu l'essentiel.
Fidèle à mon habitude, je m'asseyais ensuite à l'entrée Est du marché et laissais faire la curiosité locale. Une heure + tard, j'avais fait copain avec les chauffeurs de tuk-tuk et les taxis-motos. Il était temps de rentrer via une longue promenade à travers Phnom Penh, ballade enjolivée par le Wat Toul Tom Poung (Wat=Temple) et une incursion dans une classe d'enfants orphelins tous sourires et pleins d''energie, avant de me perdre dans une succession de venelles proches de la place de l'Indépendance où les sculpteurs de bouddha exercent leur art.
Sur le coup de 18 heures, j'arrivais vers le sud du quai Sisowat, lequel longe la conjonction de la rivière Tonle Sap et du Mekong. Je pouvais enfin me laisser aller à ma première véritable expérience culinaire, en l'occurrence des larves (de quoi ?) grillées au goût proche du navet ou de la patate douce, des grillons frits (plutôt insipides hormis le goût de la friture), et surtout une belle araignée mygale grosse comme un beau crabe, frite et couverte d'une sorte de miel. Conclusion, la mygale c'est bon et moi je me sens moins con, moins prisonnier de nos principes francais bien que l'on écoeure la planète en mangeant escargots et grenouilles. Pour le moment, j'ai fait l'impasse sur les blattes grillées. Il faut dire qu'en voyant cavaler ces gros cafards dans le moindre coin un peu crade, je ne suis pas certain que ce soit très hygiénique. J'attendrais d'être à la campagne ! Les mygales, elles au moins, elles vivent dans les forêts...Hier soir au marché central ( Psah Tmel), j'ai poursuivi mes expériences culinaires avec une salade de mangue verte et un gros encornet grillé agrémenté d'une sauce à la tomate, au piment et au citron vert. Le tout délicieux. sur le chemin du retour, je me suis offert 50 cents (2000 riels) de Salaa, un fruit très laid qui pousse dans la jungle que j'ai découvert en Thailande. Le Salaa a gout unique de fraise et de poire.
Ce matin, j'ai testé un barbier local, près de l'hotel. Il est pas mauvais mais ca reste très moyen. Le rasage sans blaireau sa déchire un peu et il ne vaut pas le plus moyen des barbiers indiens. Je vais approfondir dans une semaine.Conclusion après 2 journées et demi, au Cambodge ; je n'ai jamais été enthousiasmé d'emblée et à ce point par un pays et par sa population, hormis en Inde. Pour dire oui il suffit de sourire. Pour dire non, idem. On appelle ca l'Apsara, un fondement de la philosophie boudhiste qui se traduit par le sourire bienveillant qui figure en permanence sur le visage du Bouddha. Ajouté à cela l'ambiance très nostalgico-asiatique de Phnom Penh dotée de multiples marchés vibrionants, la tranquilité des promenades le long du quai Sisowat et il est simple de comprendre que je suis tombé sous le charme.
Phnom Penh, c'est formidable et le Cambodge promet beaucoup...
Après un p'tit déj' au Psah Cha (le vieux marché) composé d'une salade de soja, de brochettes de poulet et de clémentines, direction le marché russe comme on l'appelle ici (Psah Toul Tom Poung), en fait une succession d'échoppes sans grand intérèt genre souk de Fes ou de Marrakech où les copies d'antiquités rivalisent avec les fausse montres, les faux cd, les copies de chaussures de sport et la vraie soie. Toujours pas de calecons à l'horizon mais maintenant je sais qu'il me suffit d'acheter 1m50 de soie cambodgienne pour 3.5$, d'apporter un modèle et de rajouter 3$ pour le tailleur. J'avais vu l'essentiel.
Fidèle à mon habitude, je m'asseyais ensuite à l'entrée Est du marché et laissais faire la curiosité locale. Une heure + tard, j'avais fait copain avec les chauffeurs de tuk-tuk et les taxis-motos. Il était temps de rentrer via une longue promenade à travers Phnom Penh, ballade enjolivée par le Wat Toul Tom Poung (Wat=Temple) et une incursion dans une classe d'enfants orphelins tous sourires et pleins d''energie, avant de me perdre dans une succession de venelles proches de la place de l'Indépendance où les sculpteurs de bouddha exercent leur art.
Sur le coup de 18 heures, j'arrivais vers le sud du quai Sisowat, lequel longe la conjonction de la rivière Tonle Sap et du Mekong. Je pouvais enfin me laisser aller à ma première véritable expérience culinaire, en l'occurrence des larves (de quoi ?) grillées au goût proche du navet ou de la patate douce, des grillons frits (plutôt insipides hormis le goût de la friture), et surtout une belle araignée mygale grosse comme un beau crabe, frite et couverte d'une sorte de miel. Conclusion, la mygale c'est bon et moi je me sens moins con, moins prisonnier de nos principes francais bien que l'on écoeure la planète en mangeant escargots et grenouilles. Pour le moment, j'ai fait l'impasse sur les blattes grillées. Il faut dire qu'en voyant cavaler ces gros cafards dans le moindre coin un peu crade, je ne suis pas certain que ce soit très hygiénique. J'attendrais d'être à la campagne ! Les mygales, elles au moins, elles vivent dans les forêts...Hier soir au marché central ( Psah Tmel), j'ai poursuivi mes expériences culinaires avec une salade de mangue verte et un gros encornet grillé agrémenté d'une sauce à la tomate, au piment et au citron vert. Le tout délicieux. sur le chemin du retour, je me suis offert 50 cents (2000 riels) de Salaa, un fruit très laid qui pousse dans la jungle que j'ai découvert en Thailande. Le Salaa a gout unique de fraise et de poire.
Ce matin, j'ai testé un barbier local, près de l'hotel. Il est pas mauvais mais ca reste très moyen. Le rasage sans blaireau sa déchire un peu et il ne vaut pas le plus moyen des barbiers indiens. Je vais approfondir dans une semaine.Conclusion après 2 journées et demi, au Cambodge ; je n'ai jamais été enthousiasmé d'emblée et à ce point par un pays et par sa population, hormis en Inde. Pour dire oui il suffit de sourire. Pour dire non, idem. On appelle ca l'Apsara, un fondement de la philosophie boudhiste qui se traduit par le sourire bienveillant qui figure en permanence sur le visage du Bouddha. Ajouté à cela l'ambiance très nostalgico-asiatique de Phnom Penh dotée de multiples marchés vibrionants, la tranquilité des promenades le long du quai Sisowat et il est simple de comprendre que je suis tombé sous le charme.
Phnom Penh, c'est formidable et le Cambodge promet beaucoup...